Très attendue par les fans de Breaking Bad (mais pas seulement), Better Call Saul a fait un démarrage en trombe sur AMC puisqu’il a réuni 6,9 millions de spectateurs et vient de battre le record du meilleur démarrage pour une série du câble ! Mais au fait, c’est bien ?

La nouvelle chaîne de VOD Netflix a également frappé un grand coup puisqu’elle a proposé deux épisodes directement après leur diffusion aux USA. Mais plongeons-nous dans les deux premiers épisodes :

Le pilote s’ouvre en noir et blanc, dans les cuisines d’un fast food. On découvre un Saul Goodman arborant une moustache et un badge de manager, mais surtout un nouveau nom ! Petite sueur froide lorsqu’un individu plutôt balèze semble observer l’avocat qui pense avoir été reconnu. Un peu plus tard, on retrouve Saul seul chez lui visionnant des VHS de ses publicités ventant ses talents d’avocats. On comprend que cette scène se déroule après les faits de la série Breaking Bad, l’avocat ayant obtenu une nouvelle identité, une nouvelle vie. Générique.

Bien sûr, on aura envie de comparer Better Call Saul à sa grande sœur, elle soulève beaucoup de questions, on y retrouve déjà deux personnages récurrents : Mike Ehrmantraut et Tuco Salamanca. Mais la question est : peut-on regarder Better Call Saul sans avoir vu Breaking Bad ? La réponse est oui, les faits se déroulent en 2001, donc avant ceux de Breaking Bad et il n’y a donc quasiment aucune chance que l’avocat James McGill, de son vrai nom, ne croise le chemin de Walter White et Jesse Pinkman. La série va tout simplement se concentrer sur sa carrière d’avocat et son évolution.

C’est d’abord en tant qu’avocat commis d’office qu’œuvre Jimmy McGill, abonné aux cas désespérés et dont le cabinet se trouve coincé à l’arrière qu’un salon de beauté made in China. Autant être directe : pour l’instant l’avocat est en pleine galère. Et pourtant, on a déjà droit à de nombreuses scènes ou il déploie sa verve légendaire pour défendre les clients au bord du gouffre et déjà un petit penchant pour la magouille. C’est finalement dans un plan élaboré pour lui faire gagner un précieux client et la suite d’un sérieux quiproquo que les choses vont s’accélérer pour notre avocat préféré.

La série s’avère bourrée d’humour et Bob Odenkirk a naturellement tout ce qu’il faut pour que l’on s’attache a lui. On est ravi de pouvoir entrer un peu plus dans la vie de ce personnage plus complexe qu’il n’y parait. Vivement la suite !

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